Les codes vestimentaires et les parures corporelles
Thème : Corps / vêtements / apparence
Classe : 5e / Collège Collines Durance, Mallemort
Enseignant.e.s : Nathalie Agniel (professeure d’arts plastiques), Roland Conti (professeur de français)
Documentaliste : Odile Steichen
Date : mai à juin 2011
Enquête : entretiens en classe
Visite : Musée des Arts Africains, Océaniens et Amérindiens, Marseille
Pratique artistique : réalisation de masques en papier inspirés des masques de deuilleurs kanak avec Isabelle Satrin, plasticienne
Restitution : exposition des masques au CDI
Partenaires : Conseil départemental des Bouches-du-Rhône / Collège Collines Durance / Musée des Arts Africains, Océaniens et Amérindiens (MAAOA)
Les élèves, munis d’un guide d’entretien, se sont d’abord interviewé en classe sur le thème de l’apparence et des codes vestimentaires.
Ils ont ensuite étudié les différents codes vestimentaires qui marquent ou non leur appartenance à un groupe et à un style définis : racaille, gothique, baba cool, fleuri… et se sont pris en photo en mettant en valeur un vêtement et/ou un accessoire reflétant leur identité et leur style.
Ils ont aussi recherché au CDI des exemples de pratiques visant à modifier l’apparence du corps à travers le monde : peintures corporelles, ornements, tatouages, scarifications, etc.
Ils sont allés ensuite au Musée des Arts Africains et Océaniens à Marseille où ils ont découvert l’histoire du lieu avant de suivre une visite commentée de la salle « Océanie » par une conférencière du musée, ethnologue et spécialiste de cette aire géographique. La salle regroupe une impressionnante collection de crânes – certains momifiés et rétrécis – provenant de l’Océanie et du Brésil. L’ethnologue-conférencière a axé sa visite sur l’esthétique et les parures corporelles et présenté en détail trois objets : un crâne-trophée lié à la chasse aux têtes et à aux cérémonies d’initiation, un pendentif maori sculpté dans une calotte crânienne et un masque de deuil confectionné suite à la mort d’un chef kanak
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A la suite de cette visite commentée, les élèves ont visité les collections en réalisant des croquis et des photos de crânes, de masques et d’amulettes.
De retour au collège, ils ont confectionné leurs propres masques inspirés des masques de kanak apouéma à l’aide d’un gabarit en papier remis par le service de médiation culturelle du musée. Ces masques, réalisés en bois de houp et surmontés d’une coiffe en cheveux humains, sont des masques de deuilleurs et sont parfois appelés « hommes-oiseaux » car ils sont les intermédiaires entre le monde des vivants et celui des morts. Réalisés avec l’aide d’Isabelle Satrin, plasticienne, les masques ont été exposés au CDI du collège accompagnés de textes écrits par les élèves et décrivant leur fonction ainsi que les modalités de leur utilisation. Les photographies des objets océaniens prises au MAAOA ont également été exposées aux côtés des cartels que les élèves avaient rédigés sur place.
